Qu'entend-on par violence conjugale ? Spontanément, l'expression est associée aux coups portés à sa femme par le mari. Pourtant, elle ne se limite pas à cela. La violence conjugale commence quand la femme se sent piégée par son conjoint. Elle peut ainsi se manifester de façons très diverses : - verbale : insultes, chantage - psychologique : mépris, humiliations, critiques systématiques - physique : coups, sévices corporels, rapports sexuels forcés - économique : privation des biens essentiels, contrôle systématique des dépenses Trouver le courage d'en parler Les femmes victimes de violences conjugales se sentent coupables de ce qui leur arrive. Bien souvent, elles restent bloquées dans l'idée qu'elles méritent le traitement qui leur est infligé et préfèrent garder le silence. La honte mais aussi l'amour qu'elles ont pour leur compagnon les font "encaisser". Parfois, la peur de perdre la garde des enfants, l'absence de travail, la perte d'un statut social confortable aggravent leur sentiment d'impuissance. Pour rompre avant que le pire ne soit arrivé - dépression ou incapacité physique - il est important de trouver une oreille attentive : celle d'une amie, d'un parent ou d'une association. Les sanctions prévues par la loi La loi punit sévèrement le conjoint coupable de violences conjugales : selon la gravité des faits, il encourt de 3 à 5 ans d'emprisonnement et de 45 734, 71 à 76 224, 51 Euros d'amende. La loi du 22 juillet 1992 stipule même que la qualité de conjoint ou de concubin constitue une circonstance aggravante des atteintes volontaires à l'intégrité de la personne. Que faire en cas d'urgence ? - Quittez le domicile conjugal avec vos enfants en emportant, si vous le pouvez, les papiers officiels (diplômes, feuilles d'imposition, bulletins de salaire, actes notariés, certificats médicaux, etc...). - Consultez un médecin pour constater les traces de coups éventuels. - Faites établir une main-courante dans un commissariat pour ne pas être accusée d'abandon de domicile conjugal et, si vous le souhaitez, portez plainte. - Adressez-vous à une association ou au service social de votre commune pour trouver un logement et entamer une procédure judiciaire afin de régler les conséquences matérielles de votre séparation. Adresses utiles Centre national d'information et de documentation des femmes et des familles (CNIDFF) 7, rue du Jura 75013 Paris 01.42.17.12.34 http://www.infofemmes.com Institut national d'aide aux victimes (INAVEM) 14, rue Ferrus 75014 Paris 01.45.88.19.00 Violences conjugales Femmes Info Services 32, rue des Envierges 75020 Paris 01.40.33.80.60 SOS Femmes 01.40.02.02.33
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