Même modestes ou exceptionnels, les revenus perçus par les enfants que vous comptez à charge, doivent être déclarés avec les vôtres. Revenus à déclarer Lycéens ou étudiants, ils sont de plus en plus nombreux à exercer une petite activité pour financer leur scolarité ou pour s’offrir de l’argent de poche. Peu importe, que l’enfant travaille quelques heures le week-end, occupe un job d’été pendant un ou deux mois, ait un poste à temps partiel ou complet… Si l’enfant est porté sur votre déclaration de revenus, vous êtes tenu de déclarer les revenus qu’il a perçus avec les vôtres. Il en est de même des indemnités, allocations, salaires etc…, quel qu’en soit le nom, qu’il perçoit durant le temps passé dans une école administrative (école de police, école nationale des impôts, institut de formation des maîtres, centre de stage) rémunérations des emplois jeunes et des contrats spéciaux (CES, contrat d’adaptation, d’orientation…). Revenus non soumis à l’impôt Certains revenus des jeunes ne sont pas imposables et ne doivent pas être déclarés, en voici la liste. – Etudiant en médecine. Les gardes de nuit et indemnités hospitalières perçues par un étudiant en médecine boursier. – Apprenti. Le salaire d’un apprenti titulaire d’un contrat d’apprentissage écrit inférieur à 46.800 F, le surplus est à déclarer . – Stage. Les indemnités d’un stage d’ une durée obligatoire inférieure à trois mois et faisant partie intégrante des études de l’enfant. – Bourses. Les bourses d’études accordées par l’Etat ou les collectivités locales selon des critères sociaux. – Solde des appelés. Il s’agit des sommes et avantages reçues de l’Etat par les jeunes appelés du contingent soldats ou sous-officiers pendant la durée du service légale de dix mois. Il en est de même pour les engagés pour les dix premiers mois. Est exonérée d’impôt toute somme de quelque nature inférieure à 2350 F par an et par enfant. Article réalisé par Ekko