Origine
Réapparut dans les années 80, la phytothérapie fait désormais partie de notre quotidien sous forme de tisane, de savons, de produit de beauté …
Principe
Face à la médecine classique, qui extrait des plantes leurs principes actifs afin de renforcer leur action – non sans effets secondaires – tisanes, décoctions et gélules « naturelles » ont toujours conservé leurs partisans. Cependant, chez certains médecins modernes, la phytothérapie va bien plus loin. C’est une conception différente de la médecine, mise au point dans les années 60 par le docteur Christian Duraffourd sous le nom de « théorie endocrinienne du terrain ».
Selon cette école de phyto-aromathérapie, il ne suffit pas de troquer un médicament classique pour une plante aux vertus analogues, en suivant la même logique : un symptôme, un traitement. Toute souffrance résulte d’un déséquilibre qu’il faut corriger. A ses yeux, notre équilibre dépend avant tout du système neuro-endocrinien (neurologique et hormonal), qui coordonne tous les mécanismes de régulation de l’organisme.
Après des analyses biologiques affinées, le phytothérapeute tente de rétablir le terrain optimal pour le patient, à l’aide d’une stratégie visant à harmoniser les systèmes biologiques qui interagissent les uns avec les autres. Pour tel malade, il faudra freiner la thyroïde et stimuler le système lympathique, pour tel autre mettre au repos des organes agressés. Sous forme de gouttes de teintures mères, d’huiles essentielles, parfois de gélules, les plantes lui permettent d’agir ainsi simultanément à différents niveaux de l’organisme sans effets secondaires.
En pratique
Au moins une heure de consultation est nécessaire. C’est une médecine douce qui rééquilibre les maladies complexes, chroniques ou répétitives (Cystite, herpès, migraine, asthme) mais aussi, les déséquilibres du système endocrinien (problèmes hormonaux, de cholestérol, etc …)
Seulement une cinquantaine de médecins sont formés à cette technique, donc peu de praticiens. De plus c’est une technique qui demande de l’assiduité : il faut effectuer deux cures de plusieurs semaines au moins aux changements de saisons.
Peu de médecins sont bien formés à cette approche (tout juste une cinquantaine en France) mais, après quelque dix années de pause, un enseignement vient de reprendre à Paris. C’est une médecine plutôt coûteuse (de 75 à 90 euros la séance et des ordonnances assez longues). Sa stratégie à long terme demande de l’assiduité : deux cures de plusieurs semaines au moins aux changements de saisons.
Les bienfaits
C’est à partir de cette réflexion que le vénérable docteur anglais Bach a mis au point, dans les années 30, ses trente-huit élixirs floraux – de l’eau pure imprégnée de l’«esprit» de fleurs ! Il existe aujourd’hui une centaine d’élixirs censés agir de manière douce pour rééquilibrer notre état émotionnel et tous nos problèmes psychologiques : mélancolie, trac, angoisse, découragement, manque de confiance en soi, etc. Depuis une dizaine d’années, ces remèdes suscitent un formidable engouement.
Quelques gouttes posées sur la langue ou diluées dans un verre d’eau aideraient à retrouver un bien-être, souvent fragilisé par notre vie sociale ou affective. Vendus dans les magasins bios et dans certaines parapharmacies, ces élixirs sont, que l’on croit à leur action ou non, totalement inoffensifs.
Tout vient de la tête et repart dans le corps. C’est à partir de cette réflexion que le respectable docteur Bach.
La maladie ne serait-elle pas liée à notre psychisme pour nous contraindre à changer notre mode de vie. C’est de cette réflexion que le respectable docteur Bach a mis en place, dans les années 30, 38 élixirs floraux – de l’eau pure imprégnée de l’esprit de fleurs !