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Annonce d’une maladie grave : de la négation à l’acceptation

Nous ne sommes pas tous égaux face à la maladie et ne le sommes pas non plus dans nos réactions individuelles à l’annonce d’une maladie grave. On observe trois grandes familles de réactions à l’annonce d’une maladie grave que l’on appelle en psychologie, mécanismes de défense. La première catégorie est celle du déni que l’on reconnaît dans le discours des patients par des phrases de refus de la maladie comme, “ce n’est pas possible”, “il doit y avoir une erreur de diagnostic”. Dans cette catégorie du déni, on trouve des mécanismes de défense plus ou moins entiers, et massifs. L’annulation du diagnostic est le plus radical ; on annonce au patient qu’il a une tumeur maligne, il remercie le médecin de ne pas lui annoncer qu’il a un cancer. C’est un mécanisme que l’on ne rencontre en principe qu’à l’annonce du diagnostic. En un second temps, le patient déniera la réalité, essayera de se convaincre que ce n’est pas si grave. Le mécanisme de défense le moins massif de cette catégorie est le déplacement : par ce mécanisme, le patient “choisit” une cible moins angoissante que la maladie pour transférer son angoisse. Certaines femmes, par exemple, seront plus inquiètes lors d’un traitement chimiothérapique, par la perte de leurs cheveux que par le résultat du traitement. L’entourage doit être attentif à ce type de mécanismes de défense, car, déniant la réalité, la gravité de la maladie, certains patients vulnérables peuvent se tourner vers certaines sectes, qui accepteront leur déni, mieux que le monde médical. La seconde catégorie est celle de la maîtrise. Le malade se convainc qu’il peut Ces mécanismes peuvent évoluer vers la projection agressive. C’est le médecin qui devient le responsable de la maladie pour le patient ; il n’a pas agi assez vite, assez bien… La dernière catégorie est celle de la régression. Ces patients qui régressent cherchent à se protéger en opérant une paradoxale immersion dans la maladie. En se laissant porter et prendre en charge, ils abandonnent toute velléité d’initiative, d’autonomie. Ce mécanisme a une fonction consolatrice contre la peur, le maternage qu’ils demandent à leur entourage les rassure. On ne sait pas à l’avance comment un proche ou nous même réagirions à l’annonce d’une maladie grave. Il est toutefois utile de pouvoir reconnaître ces mécanismes de défense. D’une part il faut les respecter, ils sont nécessaires à celui qui souffre, d’autre part, s’ils sont trop massifs et nuisent à la mise en place des traitements et à la santé physique du patient, on peut envisager de les faire céder en partie. Dans la vie quotidienne, nous usons de ces mêmes mécanismes défensifs. Certains attendent le dernier moment pour consulter, ne vont pas à la visite annuelle chez le dentiste, ils sont dans le déni. D’autres au contraire sont toujours à l’affût d’une pathologie, surveillent plus que d’autres leur santé et relèvent davantage de la maîtrise. Certains sembleront accablés à la première grippe, demanderont toute la sollicitude de leur entourage et nous reconnaîtrons les mécanismes régressifs dont ils usent. Il n’y a pourtant pas de corrélation évidente entre la structure psychique d’un individu et son mode défensif lorsqu’il se sent atteint par la maladie. Isabelle LEMEL

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