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La victimologie : une très sérieuse prise en charge

Les métiers de la psychologie ont une très nette tendance à prendre de l’ampleur et à s’intégrer dans de nombreux secteurs desquels ils étaient absents jusqu’à présent. Un de ceux-ci, particulièrement en expansion, est la victimologie : la prise en charge des personnes victimes de traumatisme en prévention de l’apparition de troubles. Pourquoi prévention ? Parce que les symptômes du traumatisme ne se forment pas dans l’instant du choc mais dans un second temps, dans “l’après-coup” et qu’un des traitements est une prise en charge immédiate avant que n’apparaissent les troubles relatifs au stress post-traumatique ; on peut alors parler de prévention des troubles. Nous avons tous à l’esprit les dramatiques accidents d’avion, et leur terrible impact sur les familles qui attendent à l’aéroport. Des cellules de crise immédiatement constituées se portent sur les lieux et prennent en charge dans les délais les plus brefs les familles hébétées, choquées à l’annonce de la nouvelle. Nous revoyons tous les images des attentats qui frappèrent Paris dans les années 80 et 90 et nous entendons encore les discours des victimes survivantes, confuses, sonnées comme des boxeurs, qu’il a fallu prendre en charge au plus vite afin que ne s’ajoute pas aux blessures physiques des blessures psychologiques. Ces modalités de prise en charge se développent dans de multiples contextes traumatisants tels que la prise d’otage, la maltraitance, le viol, les réactions collectives provoquant des phénomènes de panique (tremblement de terre, tempête, stade…), mais aussi toutes les agressions brutales, les conflits armés et autres accidents de transport. L’objectif est de pouvoir répondre dans les plus brefs délais à la détresse des traumatisés afin de limiter les troubles. La prise en charge peut se faire de façon immédiate sous forme de débriefing, elle peut être post-immédiate (après un ou plusieurs jours) ou bien à long terme comme il peut arriver souvent dans le cas de traumatisme plus difficile à repérer. Pour bien comprendre l’enjeu d’un tel développement de la clinique psychologique, il faut appréhender avec plus de précision ce que l’on entend par stress post-traumatique. Les symptômes (constituant le syndrome) les plus fréquents suivants un choc important sont : – Un sommeil perturbé, des difficultés d’endormissement, des cauchemars, – Des pensées intrusives, comme si on revoyait sans cesse les images liées à l’agression, – Une irritabilité, se traduisant souvent par des disputes avec son entourage, – Un besoin de retrait et d’isolement, – Un sentiment d’abattement généralisé, – L’évitement de toutes situations pouvant rappeler les circonstances de l’agression, – La peur de sortir de chez soi, – Un sentiment d’absurdité. Ces symptômes deviennent de plus en plus prégnant, jusqu’à parasiter, voir empêcher toute vie normale. Ils sont dus, non pas à l’intensité de l’agression mais bien à la façon dont cette agression est assimilée (ou plutôt n’est pas assimilée). Ce qui veut dire que ce qui traumatisera l’un ne traumatisera pas l’autre, chacun dispose de défenses et de résistances propres à sa constitution psychique, plus ou moins efficaces pour répondre à une agression extérieure. Tout événement dramatique n’est pas traumatisant et ce qui va faire traumatisme n’est pas le choc mais l’incapacité de la victime, de pouvoir “l’encaisser”. Le pouvoir pathogène (nocif) de l’événement vient de son absence de mentalisation, de son effraction impensable. La victime est condamnée à répéter la scène (cf. symptômes) sans pouvoir la replacer dans une linéarité temporelle avec une logique de cause à effet ; elle reste fixée, son imaginaire est comme congelé. Le pourquoi et le comment sont inaccessible à la pensée donc à la parole, aussi faut-il quelqu’un pour soutenir et permettre au traumatisé de s’approprier l’événement, de l’exprimer. Les contextes traumatisants et leurs cortèges de victimes ont toujours existé, et ce qui apparaît aujourd’hui n’est pas une recrudescence des traumas mais une reconnaissance de ce derniers et une réelle volonté de prise en charge. La société prend le parti de ne plus s’occuper seulement de la douleur et des traumatismes physiques mais aussi de la détresse morale, psychique en multipliant les structures et modalités d’accueil. Pour aller plus loin En France – Les 160 services d’aide aux Victimes adhérents à l’INAVEM. – Paris Aide Aux Victimes, 14 rue Ferrus, 75014 Paris, tel: 01 45 89 90 26. – SOS Inceste, à Grenoble, tel: 04 76 47 90 93. – Enfants Battus, tel: 119 A Paris – SOS Attentats, BP 100 75077 Paris cedex 16, tel: 01 47 04 20 00.. http://www.sos-attentats.org/ – SOS Catastrophes, Fédération Nationale des Victimes d’accidents collectifs, tel: 08 00 60 50 40. – Viol Femmes Information, tel: 08 00 05 95 95 – SOS Hommes et Violences en privé, tel: 01 40 24 05 05 – SIDA INFO Service, tel: 08 00 84 08 00 – SOS Femmes Battues, tel: 01 40 02 02 33.. – Fonds International d’Assistance aux Victimes de Torture, 125 rue Avron, 75020 Paris, tel: 01 43 72 21 87 – Institut de Victimologie/Centre de psychothérapie des Victimes 16 rue Jean Leclaire, 75017 Paris. Tel/ fax: 01 40 25 04 04 / http://services.worldnet.net/lopezg/default.htm Les Centres de Soins La commission Européenne et l’Institut de Victimologie ont reçu pour mission de créer un réseau de centres de soins spécialisés dans le psychotraumatisme: OVEPE (organisation de victimologie et de psychotraumatisme européenne). Les 15 centres actuellement disséminés sur le territoire français sont adhérents à OVEPE. – Centre Primo Levi, 107, av. Parmentier, 75011 Paris. Tél: 01 43 14 88 50. Ce centre prend en charge les problèmes psychologiques que peuvent ressentir des personnes ayant été victimes de tortures. – Centre de thérapie familial des Buttes-Chaumont, 31, rue Mouzaia, 75019 Paris. Tél: 01 42 40 03 39. Les thérapeutes de ce centre prennent en soin les enfants et les familles concernées par l’inceste. – Hôpital Edouard Herriot, 5, pl. Arsonval, 69003 Lyon. Tél: 04 72 11 78 56 Formation ouverte aux soignants Université pierre et Marie Curie : Faculté de médecine Saint-Antoine, Département de psychiatrie et de psychologie médicale (professeur M. Ferreri). Diplôme universitaire : “Stress et traumatismes majeurs”.

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