Gratuit et sans engagement

DEVIS EXPRESS

Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.
Nom
Edit Template

Gratuit et sans engagement

DEVIS EXPRESS

Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.
Nom
Edit Template

Non au bonheur sur ordonnance !

Comment est née l’idée d’écrire un livre sur les bienfaits du rire ? Les gens vont trop chez le médecin. On s’oriente de plus en plus vers une hyper-médicalisation due à la fois à une demande très importante des patients, mais aussi à la pratique des médecins qui résistent peu à cette demande croissante. Des aigreurs d’estomac peuvent être simplement causées par le stress. Donner des médicaments et pratiquer des examens sophistiqués peut s’avérer moins efficace, voire inutile, que d’en éliminer la cause, à savoir le stress, en recommandant la relaxation, et pourquoi pas de rire. J’ai écrit ce livre à destination du grand public pour expliquer comment et pourquoi le rire est bon pour la santé, morale bien sûr, mais également physique. Le livre “Psychosomatique du rire” date de 1983, que s’est-il passé depuis ? L’état des connaissances sur les mécanismes impliqués dans le rire n’a pas beaucoup évolué depuis. Bien que les neurologues s’intéressent de plus en plus au pouvoir des émotions, paradoxalement, le rire est peu étudié. Peut-être le sujet n’est-il pas assez sérieux… Mon rôle était d’informer et d’inciter les gens à rire plus, après leur avoir expliqué combien c’était bon pour eux. Mais mon travail s’arrête là. A eux de passer à la pratique. Ce n’est pas à moi de les faire rire. Ce n’est pas le rôle du médecin. Moi, je les aide à comprendre comment fonctionnent les clefs du “mieux-être” par le rire, à eux de les utiliser. De quoi parle le livre que vous préparez en ce moment ? Du pouvoir croissant des médecins et de leur énorme responsabilité dans l’accès au bonheur. J’essaye également d’expliquer quels sont les outils dont disposent les médecins pour soigner ou aider leur patient. On attend trop du médecin qui devient tout-puissant. C’est lui qui délivre tantôt la pilule du bonheur (prozac), tantôt celle pour faire l’amour (viagra), ou pour bien dormir, etc… C’est lui qu’on vient voir pour des rides en trop ou un ventre trop rebondi, pour une humeur maussade, ou des problèmes de sexualité. Le médecin intervient donc de plus en plus dans le bonheur. La demande du patient est forte et le médecin a beaucoup de difficultés à dire “non”, car son rôle est avant tout de soutenir les gens en étant sur le terrain. Il se doit de faire face et d’agir devant une situation donnée. Son pouvoir est énorme. Comment faire face à cet engrenage ? Dans 80 % des cas, les patients qui consultent leur médecin n’ont pas de pathologie organique. Cela ne veut pas dire qu’ils ne souffrent pas, mais seulement que leurs troubles ont une composante psychosomatique qu’il conviendrait d’essayer de comprendre avant de médicaliser. Il y a selon moi une nécessité d’éducation à la santé afin que les gens prennent mieux conscience de leur corps, qu’ils apprennent à l’écouter et à se prendre en charge. Prendre le parti de rire plus souvent est une forme de prise en charge par exemple, comme de faire de l’exercice régulièrement ou de s’alimenter de façon saine. Plus la médecine devient performante, et plus il faut veiller à l’utiliser à bon escient. Propos recueillis par Mickaëlle Bensoussan

Contact

Compagnie Des Femmes © 2025 – Courtier en Assurance, une marque de la SARL CABINET BERGES – Siren 349 036 426 – ADONYS 128 RUE LA BOETIE 75008 PARIS – Assurance RCP et Garantie Financières : 113.520.558 | ORIAS : 07008279